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 Kamen Rider Gaim

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Monteskieu
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Monteskieu


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Dessinateur:
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Scénariste:
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MessageSujet: Kamen Rider Gaim   Kamen Rider Gaim EmptyLun 1 Juin 2015 - 0:27

Attention, une de mes séries préférés. Critique qui date aussi.

Kamen Rider Gaim
Réalisé par Toei, diffusé de l'année 2013 à 2014

Kamen Rider Gaim Sty7

L'année dernière, Kamen Rider Wizard m'avait séduit au départ. L'esthétique était jolie, les acrobaties de combats étaient franchement bonnes et le Rider Blanc était très mystérieux. Et puis rapidement, les histoires sous format épisodiques de deux épisodes commençait à m'ennuyait, les mécaniques étaient claires, les révélations n'étaient pas vraiment à l'hauteur de mes espérances et le Rider secondaire m'énervait assez rapidement....

Bon, il est vrai que même si l'histoire n'avait, pour moi, pas de quoi casser la pates à un canard, j'avais continué à regarder juste pour les combats qui étaient pour moi impressionnants, ça et savoir l'identité du Rider Blanc (et croyez moi je me suis fait avoir niveau révélation pas ouf). Cependant en ce qui concerne le reste, je n'ai... pas vraiment été séduit.

Et puis est arrivé le successeur de Kamen Rider Wizard, Kamen Rider Gaim. Je vous l'annonce de suite, même si il y a moins d'acrobatie type matrix dans ce Rider, les combats sont épiques, mais ce n'est pas tout !

En plus d'un thème original permettant une esthétique intéressante, et d'un nombre de Riders colossal, Kamen Rider Gaim s'est doté dans son staff d'un nom de choix dans le milieu du divertissement japonais : Gen Urobochi, aussi surnommée, Gen Urobutcher, scénariste de renommé, et notamment auteur de Fate/zero (le truc avec une meuf chevalier blonde sexy),  Psycho-Pass, et Puella Magi Madoka.

Sachez que ce dernier a déclaré être lui même un fan du toku. Niveau Kamen Rider, il regardait Kamen Rider Black. De plus étant donné les similitude entre Puella et Ryuki, on peut penser que notre Urobobo a aussi continué de regarder d'autre Kamen Rider et notamment Ryuki, qui possède lui aussi un nombre de Riders conséquents.  

Sachant cela, lorsqu'un auteur d'anime de renommé, fan depuis longtemps de Kamen Rider, a pour tâche d'en écrire un lui même, de plus avec pour mission d'arrêter de formater les intrigues sous deux épisodes, on peut se dire : Wow, ça va être un beau cocktail tout ça...

Et ben oué, ça l'est. Let's Start parler un peu de ce rider après cette intro un peu longuette...

...

Fruit, samourai et serrure.

Ajouté à cela des chevaliers européens, des guerriers chinois et j'en passe... Voilà un bon mélange de thèmes qui paraît au premiers abords difficile à imaginer dans une seule série. Et pourtant, dans un second abords et si l'on réfléchit bien, avec ces thèmes, l'histoire et son sujet traité se révèle finalement assez logique....

Commençons par parler de l'histoire. Le personnage central de Kamen Rider Gaim se nomme Kota Kazuraba. Celui-ci habite Zawame, une ancienne municipalité sans grandes envergure qui, après l'arrivé et la prise de pouvoir de la petite municipalité par une grande société nommé Yggdrasil, devient rapidement une grande ville renommé. Yggdrasil étant le pilier de l'évolution du lieu, la société pour le moins mystérieuse a aussi installé une grande tour semblable à un arbre géant dans le centre de la ville pour rappeler aux habitants quiké l'chef ici.

Dans le même temps, les jeunes ont pour divertissement la création de divers groupes de danses disséminées un peu partout dans la ville. Ces groupes de jeunes danseurs se regroupe sous la bannière de divers team.

Kota faisait partit d'une Team, la Team Gaim, mais il a arrêté de danser pour se concentrer à chercher des emplois et tenter de gagner son loyer en compagnie de sa sœur Akira.

Seulement voilà, la ville n'est pas assez grande pour toute les Teams, et pour gagner les scènes, les différentes Teams se battent via un jeu appelé l'Inves Game, une espèce de jeu à la pokémon qui consiste à invoquer des petits monstre virtuel de nature inconnue, via des cadenas nommé lockseeds, et qui se battent entre eux pour déterminer qui sera le gagnant de la scène. Pour ajouter encore plus dans le côté compétitif, un classement par vote de popularité détermine qui est la team la plus In et qui est la moins.

Tout ceci, assez long à expliquer par écrit est pourtant expliqué assez clairement dès le premier épisode et ceux, dès les premières minutes. Et dîtes vous que ce n'est que le début, l'histoire ne commence à s'introduire que réellement après avoir eut vent de ce background en tête.  

La team gaim est mal en point depuis le départ de Kota, à cause de l'Inves Game et du système de classement dans lequel celle-ci est au plus bas. Dans un même temps analogue, le vrai plaisir des jeunes, la danse, se détériore au fil du temps. Et puis voilà que Yuuya, leader de la team Gaim, se fait contacter par Sid, le vendeur de lockseed pour lui proposer une mystérieuse belt.

Voulant partager cette information avec Kota, il lui donne un point de rendez vous en même temps que Mai, une membre aussi de l'équipe Gaim et aussi ami de Kota. Trouvant à la place de Yuuya une mystérieuse faille interdimensionnel menant à une forêt inconnue, Mai et Kota y rentre pour trouver des étranges fruits plantés sur les arbres ainsi que la belt que Yuuya avait reçut.

Essayant le belt, Kota ramasse ensuite un des fruits pour constater que celui-ci au contact de sa main une fois la belt accroché devient... Un lockseed ! Il n'a, avec Mai le temps de réfléchir qu'un monstre de la forêt les attaques les obligeant à fuir jusque dans le monde normal.

Et puis après moultes péripéties que je ne détaillerais pas, Kota dans un concours de circonstances arrive à connecter la belt avec un lockseed pour se transformer en Kamen Rider Gaim, lui conférant assez de pouvoir pour venir à bout du monstre.

J'aurais pu vous copier coller le résumé de wikipédia pour vous raconter tout cela, ça aurait été sûrement plus court mais ce dernier vous spoils la finalité du premiers arc contenant les 11 premiers épisodes.

Je me contenterai donc de dire qu'après cette péripétie, parce que c'est un héros au cœur pur, Kota décide rapidement d'utiliser ses pouvoirs pour protéger les habitants de Zawame de l'apparition de monstre issue de la forêt. Il est cependant bientôt rejoint par d'autre Riders aux buts bien plus puérils au départ, qui ne pensent qu'à utiliser les belts pour monter dans le classement ou faire tout simplement du spectacle avec.  

Accompagné à tout cela, Yggdrasil se cache dans l'ombre tramant derrière lui un lourd secret ainsi qu'une participation évidente aux évènements qui se déroulent....

...


Sans plus de spoil, attardons nous désormais sur la critique.

Je vais être simple, ce rider, en particulier grâce à son auteur, possède une histoire qui hisse Kamen Rider Gaim comme l'un, si ce n'est la meilleur série de Rider paru depuis les 5 dernières années. Il s'agit même encore plus simplement pour ma part, du meilleur Kamen Rider que j'ai regardé. Dimanche (la sortie des Raws) était ma raison de rester en vie pour voir la suite de ce Rider.

Commençons par la forme, les fruits pourraient comme la plupart des thèmes d'un Kamen Rider, s'avérer un thème difficile à prendre au sérieux. Urobochi a donc commencé en finesse et a décidé, ce qui est un point positif pour la série, de plonger de manière douce et linéaire, voire subtil, le spectateur vers une histoire complexe et tragique, en commençant par présenter un monde au départ presque innocent.

Ainsi les premiers épisodes sont très classiques, ils nous présentent l'univers, un héros au bon cœur comme d'habitude et pas mal de scènes et d'allusions rigolotes parsemées régulièrement un peu partout dans les premiers épisodes. Les fruits servant d'armures et d'armes, c'est rigolos, voire absurde, et même les personnages eux même au départ s'en rendent compte.

Concernant le thème des fruits donc, celui-ci est bien exploité car tout de même, les armures sont classes, et les séquences d'henshin sont pour moi très belles et agréables à regarder.

Mais bon, pour tout ceux qui connaissent Urobochi, on sentait le coup venir, un truc bien sale allait arriver. De plus la scène type Sekigahara d'introduction le disait clairement : Y a vraiment une merde qui se prépare. Et, effectivement, c'est arrivé peu après le premier arc de la série.

Puis petit à petit, révélations après révélations, on arrive d'un truc qui paraissait n'être qu'un jeu, à la gestion d'une fin du monde mais... Je n'en dirais pas plus.

Urubochi savait cependant qu'il s'adressait dans sa série à des enfants, et n'a jamais fait de drames gratuits. Il n'y a ainsi pas eut tellement de truc hardcore dans la série qu'on ait pu avoir dans ses séries précédentes, et chacun de ces drames ou des scènes plutôt brutale que la série pouvait contenir étaient justifiés, avait ses raisons, des circonstances de sortes à ce qu'on pouvait se dire au final : Ca ne pouvait que finir comme ça.

Passons aux personnages. Kamen Rider Gaim a une structure de personnages très semblable à un Shonen. En effet, Kota n'est pas annoncé comme le seul héros. Dès le départ, une panel de personnages est présentés dans une bataille qui s'annonce titanesque et, comme une sorte d'annoncement, chacun de ces personnages connaitra une véritable évolution psychologique au fil de la série.


Seulement, il n'y aura que deux champions qui se disputeront la récompense final, Kota, Kamen Rider Gaim, et un autre Rider, de couleur rouge, le Rider Banane plus communément nommé : Kamen Rider Baron. Il s'agit en faite d'un personnage au départ assez antipathique nommé Kaito Kumon, Leader de l'équipe de Danse Baron, elle même rival avec Gaim. Kota et Kaito ont une relation de rivaux eux même à la manière d'un Shonen où, comme Naruto et Sasuke, ou encore Son Goku et Vegeta pour rester dans les classiques, ces deux là auront une relation ambigus entre à la fois amis et en même temps à la fois comme meilleur ennemi.

Les deux personnages, aux philosophie opposées mais complémentaire, connaitront tout deux une évolutions et une augmentation de puissance parallèle, Kota en tant que héros idéalistes, et Kaito en tant que anti héros pragmatique, possédant des valeurs cependant presque admirable.

Le personnage de Mitzunane quant à lui, ami de Kota et membre lui aussi de la team Gaim, menteur née, est sans doute, du moins pour moi, le personnage le plus original de la série. Mentant et manipulant les autres, mais surtout lui même, il s'enfonce dans une situation dans laquelle il est à la fois pauvre victimes mais aussi bourreau. Je pense qu'il s'agit d'un personnage dont la lecture et la conclusion restera la plus mature et voire même la plus réaliste, de ce Kamen Rider. Le caractère de Mitzunane pourrait sans doute être élogieuse dans une critique de cinéma s'il avait été imprégné dans un autre contexte qu'une série de combinaison moulante.

A côté de ses personnages se trouvent les autres participants de la série, tous ayant des particularités classes et originales en apparences mais qui au final, et tant mieux car cela aurait sûrement surplombé le reste, ne sont pas traité aussi profondément que les trois autres cité au dessus. Parmi eux, on a Ryoma Sengoku, DJ Sagara, Oren Pierre Alphonso, Zack, et j'en passe.... Cependant, même s'ils n'ont pas autant de poids que Kaito, Kota et Mitsuzane, leur participation à la série est loin d'être superficielle, primordiale à l'évolution individuelle de chacun des trois personnages principaux.

Les méchants quant à eux, ont pour leur part un personnage assez tragique en tant que leader, ainsi que philosophe... Il est donc pour ma part intéressant lui aussi, mais je n'en dirait pas plus.

Il est intéressant de noter aussi que le motif de chaque personnage ne passe pas souvent comme des motif classique comme la domination du monde ou la croyance à être un messie supérieur. Les motifs sont pour pas mal assez subtils, la réponse à une injustice, la volonté d'essayer d'agir en conscience de la maturité, la tentative inespérée de préserver ce qui nous est chère, l'obsession maladive à la science et à son travail... Tout ceci est donc un point intéressant en plus pour ce Kamen Rider qui finalement aborde des thèmes assez réaliste dans les motivations de ces personnages avec notre monde contemporain.

...


Comme je l'ai dit, les combats ne sont pas aussi acrobatiques que ceux de Kamen Rider Wizard, mais placé dans le contexte de l'histoire, ils prennent une forme assez épique et ne sont pas non plus mal foutus. Cet aspect épique de l'histoire peut avoir deux sources. D'une part, les musiques qui accompagnent certaines scènes sont tout simplement magnifiques, et je prend plaisir à les écouter sur youtube. Cela va de l'OST (mention spécial à la numéro 17 et 25) aux originales song des acteurs (Raise up your flag et Never Surrender) et du groupe Kamen Rider Girls (EXA et Toki No hana).

Ces dernières, en plus d'être jolies s'intègrent très bien aux scènes mais de plus, ne sont pas surexploité, mise à part peut-être dans certains épisodes promotionnelles (j'y reviendrais).

L'autre aspect est sûrement ce qui se cache derrière l'histoire. Gen Urobochi a fait de son histoire une histoire presque allégorique en reprenant des thèmes mythologiques et d'épopée un peu partout dans la culture historique pour la série. Cain et Abel pour Mitsuzane, l'épopée de Gilgamesh pour Kota et Kaito, Hellheim, et j'en passe....

A côté de cela les références subtile de la culture pop (every lemon is evil, pour exemple, ou encore la référence à Endor), et vous obtenez une histoire à la fois cool dans la forme mais aussi épique et époustouflant, dans le fond.


Au final, je pense qu'il serait intéressant d'analyser Kamen Rider Gaim dans une école de cinéma, car cette série nous apprend définitivement que derrière un truc qui ressemble à Power Ranger ce cache en vérité une véritable œuvre à part entière surpassant, pour ma part, certains classique même du cinéma d'action et autres trucs connut des occidentaux, une claque de la part de japonais qui, peu importe ce qu'il traite, arrive à faire un truc conséquent et très bien travaillé sans pour autant se la ramener à tout bout de champ.  

Il est cependant parfois dommage que certains épisodes n'ait pas été écrit par Urobochi, ces épisodes servant souvent de promotions qui, bien que ce soit parfois des épisodes amusant (celui sur le foot), cassaient pour la plupart du temps le rythme de ce rider. Certains mêmes étaient franchement pas agréable à voir (Reboot...). Derniers épisode que je pense pouvait être optionnel, l'épilogue. Celui-ci n'a pas été écrit par Urobochi et cela se sent. Je pense qu'il a été imposé par les producteurs qui voulait une vrai fin mais, à la manière d'une série culte nommé les Sopranos, finir la série sur l'avant derniers épisode aurait été, en mon sens, mieux, et plus artistique, même si l'épilogue en lui même n'était pas non plus à vomir, on sentait qu'il n'était pas vraiment utile....

...


Conclusion, que dire de ce Kamen Rider au final ? Et bien, il est intéressant à regarder, à re regarder, et même ensuite, pour les curieux, à analyser. D'une part, parce qu'il est bien réalisé, il possède des plans et une esthétique agréable et soigné par des réalisateurs et des artistes consciencieux et minutieux du détail dont pourtant, échappe à la plupart des yeux. D'autre part, son histoire marque bien la marque de son auteur, de son début, à son développement, jusqu'à la fin de l'avant dernier épisode, on sent une véritable signature de sa part, une signature issue d'un auteur de talents et expérimenté. Agréable à regarder et à analyser, il est cependant dommage que, parce que c'est un Kamen Rider, cette série ne figurera sans doute jamais dans les grands journaux d'analyse cinématographique occidentaux. J'ai cependant espoir quand même un jour que, des séries sous estimées comme celle-ci se fassent un jour un stage dans la culture du monde audiovisuelle.

"Koko kara wa ore no sutēji da!"
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