Hello everybody!
Voici le plus court de mes one-shot! Je pense continuer l'histoire dés que j'aurais fini les mille et un projet que j'ai déjà en cours. En attendant, bonne lecture!
Nimué:
Au fin fond d’une grotte grec, le sol n’est pas seulement recouvert d’ossement. Des statues brisés, des armes abandonnées et une odeur de mort règne en permanence et entoure la seule âme vivante en ses lieux de désolation.
« Mon nom est Nimué et je suis l’héritière d’Echidné. Je possède le pouvoir de Méduse et à cause de ça, je n’ai jamais vu aucun des monstres que j’ai enfanté. Je ne sais même pas à quoi je ressemble. Suis-je humaine ou bien suis-je la plus horrible des créatures ? Ce bandeau que je porte en permanence à était conçue par Héphaïstos lui-même. Je ne le retire uniquement pour pétrifier ceux qui sont venue m’assassiner et je dévore les morts encore fait de chair et de sang. Ai-je réellement métier un tel sort ? Pourrais-je un jour découvrir mon apparence ? C’est mon vœu le plus cher. En attendant, mon seul divertissement est de parler au dragon, gardien de ma prison. Puis-ce mon unique prière m’être accorder, je veux être libérer ! »
Entendant de l’agitation, Nimué reconnut le bruit d’un affrontement. Crachant des flammes sur les guerriers, le gardien chercha à tous les croquer. Les hommes les plus armées aiguisèrent son appétit. Impuissante face à cette boucherie, elle ne put entendre que leurs hurlements les conduisant à la mort. Entre deux coups d’épée, Nimué perçut un craquement d’os non loin d’elle. Cela lui indiqua une présence.
« Qui va là ? Si vous ne voulez pas être pétrifié, je vous conseille de vous en aller. »
N’obtenant aucune réponse, l’héritière perçut quand même le souffle court et rapide d’une créature vivante. Reconnaissant l’odeur humaine d’un homme, elle resta sur ses gardes et continua à lui parler.
« Etes-vous si vieux que la mort ne vous effraye plus ? A en juger par votre odeur, vous n’êtes guère plus âgé que le dernier suicidaire ce trouvant sur ma gauche. »
Le suicider en question était un jeune homme d’environ vingt ans. La plus jeune statue de sa collection. En repensant au sentiment qu’elle eut éprouvé en touchant ce visage pétrifié, elle en avait pleuré et ça pour la première fois de son existence.
« Quand des enfants viennent s’aventurer ici, je fais mon maximum pour les effrayer et pour qu’ils ne se fassent pas dévorer en ressortant, mais si vous cherchez à me tuer en restant silencieux, vous n’aurez le droit qu’à une chance parce que je ne vous raterez pas. »
L’odeur se rapprochant de plus en plus, Nimué ne s’attendit pas à ce que l’individu se poste en face d’elle, puis toc sur son bandeau de métal comme pour lui demander de le retirer.
« Est-ce une plaisanterie ? Vous désirez réellement mourir en croisant mon regard ? »
Toquant une nouvelle fois, Nimué prit sa réponse pour un oui. Extrêmement surprise, elle s’apprêta une fois de plus à retirer la vie à un être humain.
« Très bien, vous aurez voulu ! » dit-elle en soulevant son bandeau de métal.
Ses yeux croisèrent celui du fou et une fois n’est pas coutume, il ne se changea pas en pierre.
Abasourdit, Nimué fut encore plus troublé parce qu’elle vit une chose totalement impossible.
« C’est mon visage. Ce sont mes cheveux, mes lèvres, mes yeux. Je suis donc humaine. »
« Et moi, je suis aveugle. L’espace d’un instant, j’ai eu peur de m’être tromper, mais non. Mes pas m’ont conduit jusqu’à toi pour te proposer un marché. Au village, personne n’a besoin d’un aveugle, mais si je peux revendre les armes, boucliers et équipements laissé ici, alors je vivrais mieux. En échange, je serais ton ami et tu pourras t’observer dans mes yeux aussi longtemps que tu le souhaites. Je t’en fais la promesse. Alors, qu’en penses-tu ? »
« Une promesse ? » répéta-t-elle, puis une hésitation plus tard, elle tendit sa main droite.
« J’accepte ! » s’écria-t-elle en ressentant pour la première fois du bonheur dans son cœur.
FIN
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